Confucius

De son vrai nom « K’ong K’ieou » , Confucius est né en hiver le vingtième jour du 10ème mois de la vingt-et-unième année du Duc de Siang de Lou, dans la petite bourgade de la principauté de Lou, soit dans le Sud/Est de la province actuelle de Chantong, situé dans la Chine du Nord/Est. Son père « Chou-Leang Ho » n’ayant eu jusqu’à présent dans sa vie, que 9 filles, ceci après 2 mariages, ne ne résignait pas d’avoir un fils avant sa mort. C’est au bout du troisième mariage, à plus de soixante-dix ans, qu’il obtint enfin le fils tant espéré et souhaité, avec une jeune femme de 15 ans, du nom de Tcheng-Tsai, venant de la famille des Yen. Il mourut 3 années plus tard.

Une enfance rude et difficile

Confucius n’aura pas eu le temps de connaître son père. Ce décès provoquera des conditions de vie très difficile pour le fils et la mère. Ils devront se restreindre et quitteront une vie honorable pour une vie nettement plus dure, et pour cause, le père étant fonctionnaire, il ne laissera aucun héritage, ni aucune richesse, soit un changement de vie radical. Seul, un lopin de terre, leur sera fournis.Très tôt, Confucius, aidera sa mère, après l’école, sans rechigner. Il multipliera avec habilité les petits travaux, en allant à la pêche et à la chasse. Il gardera précieusement la transmission des cérémonies et rituels dont son père excellait.

L’âge adulte

Il recevra ensuite l’enseignement traditionnel qu’il gardera et appliquera fidèlement sans déroger à la règle. La fin de ses études marque le passage à l’âge adulte par le traditionnel bonnet viril… c’est à partir de ce moment, qu’il portera le nom officiel de « Tchong Ni ». C’est à 17 ans, que le destin lui sourit par un officier de haut rang, pour être le maître de son fils « Mong Yi Tseu ». Deux ans plus tard, il entrera comme scribe dans une maison aristocratique, pour prendre en charge l’intendance des cultures et des troupeaux. Il y fera merveille par son sens de la méthode et par un sens de l’organisation exceptionnel. Bien que marié et ayant un fils, il comprendra rapidement qu’il n’ai pas fait pour le mariage après 4 ans de vie de couple. Nommé intendant des greniers publics, puis gestionnaire, il finira par retourner à l’enseignement pour s’y consacrer pleinement auprès des ses disciples auxquels il enseignera avec passion les rites, la musique et la poésie.

Des années plus sombres

Le décès de sa propre mère touchera particulièrement Confucius. Sa réputation grandissante, il est très vite remarqué par la cour et par des hommes de haut rang. Il deviendra précepteur, avant que le Duc de Lou ne l’envoie en voyage à Lo-Yang, pour approfondir ses connaissances sur les rituels, les coutumes et les traditions du royaume Tcheou .

La rencontre avec Lao Tseu

Lors de voyage magnifique, il fera la rencontre de « Lao Tseu », avec lequel il s’entretiendra et avouera : « Je sais que l’oiseau vole, que le poisson nage, que les bêtes marchent, mais les bêtes, on ne peut les prendre au filet, les poissons à la ligne, les oiseaux à la flèche munies d’un fil… quand au dragon, je ne sais rien, si ce n’est qu’il monte au ciel porté par les nuages et le vent. Aujourd’hui, j’ai vu Lao -Tseu. Il est comme le dragon » .

La vanité des hommes

Ayant franchis un nouveau palier dans la sagesse, il ne cesse d’impressionner ses interlocuteurs. Ce prestige grandissant avec l’afflux massif d’élèves, se transformera en complots et convoitises pour se retourner contre le grand sage. La disharmonie et les rivalités constantes régnant entre les ligues du nord et du sud des confédération de la Chine provoquera la fuite du Duc de Lou. Fidèle serviteur, il suivra le Duc dans son exil, pour quelques années plus tard, après avoir bien réfléchis sur la vanité des hommes, reprendre et se consacrer uniquement à ses enseignements durant quinze années. Nommé gouverneur puis ensuite ministre du crime, il fait à nouveau merveille, en faisant baissant considérablement de taux de criminalité. Son succès lui sera à nouveau fatal, car il sera trompé par le Duc de Lou (Celui-ci sera acheté par des offrandes). C’est ainsi, que Confucius tire un trait définitif sur la vie officielle.

Errance et retraite

Durant quinze années, de l’âge de cinquante-six ans à soixante-huit ans, il va se mettre en route d’un état à un autre en espérant trouver enfin un havre de paix pour appliquer concrètement le contenu de sa doctrine, ceci sans succès. Sa mort viendra  cinq ans plus tard. Ses disciples porteront son deuil durant trois années. Enfin, il est important de savoir qu’aujourd’hui en Chine, ceci depuis ce temps, que les hauts dignitaires nommés au pays de Lou,doivent se recueillir et faire des offrandes.

La mort de Confucius  

La mort de Confucius libérera un espace de communication sans précédent. Le deuil de rituel durera près de 3 ans pour ces soixante-dix disciples, ceci exprimant une longue période de douleur et de respect pour le défunt. Tseu Kong, un fidèle parmi les disciples, prolongera de nouveau, trois années supplémentaires, soit six au total. Enfin, le petit-fils de Confucius, Tseu Sseu, contribuera à l’écriture avec l’aide de Tseng Tseu, de deux traités confucéens parmi les plus importants faisant partie des quatre livres… il s’agit du « Tao Hio  » appelé la grande étude et du « Tchong Yong »  appelé le milieu juste, qui se révéleront être des ouvrages majeurs pour la compréhension de la pensée confucéenne.

Article : Xuanji.fr