Le confucianisme

Le confucianisme, Rujià 儒家, littéralement « école des lettrés » , puis Ruxué 儒学 signifiant  « enseignement des lettrés », est l’une des plus grandes écoles philosophiques, morales, politiques et dans une moindre mesure religieuses de Chine. Son développement s’est effectué il y a 2 siècles, à partir de l’œuvre attribuée au Philosophe « Kong K’ieou » appelé « maître Kong », pour être latinisé par les occidentaux en  « Confucius ».

Des temps plus sombres

Le confucianisme sera confronté durant un temps par deux écoles de pensées concurrentes durant la période des royaume combattants, jusqu’à être violemment combattu sous le règne Qin Shi Huang, issue du premier empire fondateur, pour ensuite être imposé par l’empereur Han Wudi ( -156 à – 87 avant J.C) comme la doctrine d’État jusqu’à 1911, illustrant la fondation de la République de Chine et les nombreux changements radicales qu’on connait par la suite. Son immigration et son intégration ne cesseront de croire jusqu’au Viêtnam, en Corée ainsi qu’au Japon où elles finiront par s’adapter aux circonstances locales. Sur le IXème siècle a soufflé de nombreux courants symbolisant le néo confucianisme appelés Lixué 理学 , Dàoxué 道学, Xinxué 心学. Il deviendra la version officielle au XIIIème siècle. Un autre courant naîtra durant la dynastie Qing, le fameux Hànxué 漢学, reflétant la critique du néo-confucianisme, pour déboucher enfin sur le nouveau confucianisme au XXème siècle. Le confucianisme ne parle pas de religion, mais cette doctrine a été crée par Confucius dans le but d’insuffler des pensées morales et sociales aux disciples afin qu’ils les développent, ceci avec les pensées de l’époque, sans oublier le fameux système rituel. Pour Confucius, remédier à la décadence spirituelle de son pays à cette époque était primordiale pour aplanir de nombreux problèmes de société. L’influence de Confucius en Asie est considérable, tant il a laissé un impact énorme de son passage.

Le confucianisme dans la Chine ancienne

De par la force de pensée et la grande vision sur la société qu’avait le grand maître Confucius en son temps, inévitablement il a été rejeté et vivement critiqué par des penseurs se faisant rivaux face à lui. Rien n’a du être facile pour Maître K’ong, d’autant plus que sa trajectoire extrêmement droite (dotée d’une éthique morale alliée aux responsabilités qui lui incombait) regroupait logiquement une grande humanité, en dérangeant plus d’un…. principalement ceux, profitant et déformant la société à leur propre image (comme de tous temps ils en existent). Naturellement, ils se sentaient pointé du doigt car leur propre conscience devenait embarrassante et gênante. Ils iront jusqu’à accabler Maître K’ong de tous les maux possibles, ceci étant tellement plus facile. Pourtant cela, ne changera rien au prestige et à la grandeur de Maître K’ong… comme quoi le temps fait bien les choses.

Article : Xuanji.fr